Les Saisons de la Voix : Bonjour, Aymeric et Adrienne et merci de nous accorder cette interview. Comment avez-vous découvert vos instruments respectifs ?
Aymeric Biesemans : J’ai commencé le chant à la chorale du collège. Ayant remarqué ma voix, mon professeur m’a conseillé de m’inscrire au Conservatoire pour voir si cela pouvait m’intéresser. J’ai donc auditionné et, malgré le fait que l’année scolaire était déjà entamée, j’ai pu commencer les cours de chant directement.
Adrienne Dubois : Mes parents m’ont inscrite avec mes sœurs dès le plus jeune âge au Conservatoire. Comme elles pratiquaient toutes des instruments à cordes, je me suis tournée vers le piano…pour changer ! J’ai découvert l’accompagnement à la Haute École de Genève et surtout lors de la masterclass d’Anne Le Bozec qui s’est révélée comme un déclic et j’ai décidé de présenter le master d’accompagnement vocal à Paris.
L.S.V. : Quels ont été vos débuts sur scène ?
A.B. : Mon premier rôle soliste dans Les Mystères d’Isis de Lachnith au Conservatoire. Peu avant le concert, j’avais tellement le trac que j’en avais oublié mon texte. Heureusement, tout m’est revenu une fois sur scène et cela m’arrive beaucoup moins aujourd’hui ! (rires)
A.D. : Ayant commencé dès le plus jeune âge, je ne me souviens pas précisément de mes débuts, mais mon premier concerto de Schumann en soliste a été un moment riche en émotions.
L.S.V. : Comment vous êtes-vous rencontrés ?
A.D. : C’était il y a environ deux ans pendant nos années d’études au CNSM. Pour mon master de direction de chant dans lequel j’avais décidé de présenter l’opéra Wozzeck de Berg (que j’affectionne particulièrement), j’avais besoin d’une voix pour le rôle-titre et Aymeric a été partant et dans un délai très limité !
Nous nous sommes toujours très bien entendus musicalement et partageons les mêmes valeurs musicales. L’efficacité du travail est donc forte et complice.
A.B. : Et nous avons une grande affinité commune pour les œuvres post-romantiques, car elles nous parlent davantage.
L.S.V. : Vous participez à la masterclass dirigée par la pianiste Susan Manoff qui se déroulera du 26 au 28 mai prochain. Quel répertoire allez-vous préparer durant cette master class ? Avez-vous un objectif particulier ?
A.B. : Nous aimerions travailler « La Vague et la Cloche » de Henri Duparc et peut-être une pièce de Gustav Malher. Pour ma part, j’ai déjà eu l’opportunité de travailler avec Susan Manoff au CNSM et sa pédagogie est vraiment inspirante, j’ai beaucoup aimé travailler avec elle.
A.D. : L’idée est d’étudier le répertoire en profondeur. Il est primordial de faire un travail de recherche sur l’œuvre, mais aussi sur soi-même avant de se lancer pour ne pas aller seulement dans l’évidence musicale et artistique.
L.S.V. : Quels sont vos projets artistiques ?
A.B. : Je suis actuellement en répétitions avec la troupe Opera Fuoco pour un spectacle sur la vie de Lorenzo Da Ponte qui se déroulera à la Philharmonie de Paris.
A.D. : En parallèle à mon enseignement et à mes coachings, j’ai quelques concerts cet été, notamment avec le baryton Olivier Cesarini ainsi que les sopranos Lysa Menu et Noémie Bousquet.
Aymeric Biesemans : J’ai commencé le chant à la chorale du collège. Ayant remarqué ma voix, mon professeur m’a conseillé de m’inscrire au Conservatoire pour voir si cela pouvait m’intéresser. J’ai donc auditionné et, malgré le fait que l’année scolaire était déjà entamée, j’ai pu commencer les cours de chant directement.
Adrienne Dubois : Mes parents m’ont inscrite avec mes sœurs dès le plus jeune âge au Conservatoire. Comme elles pratiquaient toutes des instruments à cordes, je me suis tournée vers le piano…pour changer ! J’ai découvert l’accompagnement à la Haute École de Genève et surtout lors de la masterclass d’Anne Le Bozec qui s’est révélée comme un déclic et j’ai décidé de présenter le master d’accompagnement vocal à Paris.
L.S.V. : Quels ont été vos débuts sur scène ?
A.B. : Mon premier rôle soliste dans Les Mystères d’Isis de Lachnith au Conservatoire. Peu avant le concert, j’avais tellement le trac que j’en avais oublié mon texte. Heureusement, tout m’est revenu une fois sur scène et cela m’arrive beaucoup moins aujourd’hui ! (rires)
A.D. : Ayant commencé dès le plus jeune âge, je ne me souviens pas précisément de mes débuts, mais mon premier concerto de Schumann en soliste a été un moment riche en émotions.
L.S.V. : Comment vous êtes-vous rencontrés ?
A.D. : C’était il y a environ deux ans pendant nos années d’études au CNSM. Pour mon master de direction de chant dans lequel j’avais décidé de présenter l’opéra Wozzeck de Berg (que j’affectionne particulièrement), j’avais besoin d’une voix pour le rôle-titre et Aymeric a été partant et dans un délai très limité !
Nous nous sommes toujours très bien entendus musicalement et partageons les mêmes valeurs musicales. L’efficacité du travail est donc forte et complice.
A.B. : Et nous avons une grande affinité commune pour les œuvres post-romantiques, car elles nous parlent davantage.
L.S.V. : Vous participez à la masterclass dirigée par la pianiste Susan Manoff qui se déroulera du 26 au 28 mai prochain. Quel répertoire allez-vous préparer durant cette master class ? Avez-vous un objectif particulier ?
A.B. : Nous aimerions travailler « La Vague et la Cloche » de Henri Duparc et peut-être une pièce de Gustav Malher. Pour ma part, j’ai déjà eu l’opportunité de travailler avec Susan Manoff au CNSM et sa pédagogie est vraiment inspirante, j’ai beaucoup aimé travailler avec elle.
A.D. : L’idée est d’étudier le répertoire en profondeur. Il est primordial de faire un travail de recherche sur l’œuvre, mais aussi sur soi-même avant de se lancer pour ne pas aller seulement dans l’évidence musicale et artistique.
L.S.V. : Quels sont vos projets artistiques ?
A.B. : Je suis actuellement en répétitions avec la troupe Opera Fuoco pour un spectacle sur la vie de Lorenzo Da Ponte qui se déroulera à la Philharmonie de Paris.
A.D. : En parallèle à mon enseignement et à mes coachings, j’ai quelques concerts cet été, notamment avec le baryton Olivier Cesarini ainsi que les sopranos Lysa Menu et Noémie Bousquet.
Propos recueillis par Marjorie Cabrol