Les Saisons de la Voix : Bonjour, Lola Giry, et merci de nous accorder cette interview. Vous avez commencé la musique à l’âge de sept ans avec la flûte traversière et entamé des études musicales complètes comprenant le piano, la basse continue, mais aussi l’écriture et l’analyse. Comment a débuté votre passion pour la musique ainsi que votre instrument ?
Lola Giry : La musique a toujours fait partie de ma vie, puisque la plupart de ma famille pratique des instruments, nous jouons souvent ensemble pendant les fêtes de famille. Puis, chez mes grands-parents, nous regardions fréquemment « La Flûte Enchantée » de Mozart, c’est peut-être pour cela que j’ai commencé avec la flûte traversière ! (rires)
Pour le piano, il se trouvait qu’il y en avait un chez moi que j’ai ignoré pendant longtemps, pensant que c’était un meuble (on posait nos téléphones dessus !). Et vers mes 10 ans, j’ai ouvert ce « meuble » et ai pianoté dessus. J’ai commencé à prendre des cours bien plus tard, vers mes 14 ans.
S.D.L.V. : Aujourd’hui, vous vous formez au CNSM de Lyon où vous étudiez l’accompagnement auprès des pianistes David Selig et Florian Caroubi. Que vous apporte cette formation supérieure ? Auriez-vous envie de poursuivre vers l’accompagnement vocal ou instrumental ?
L.G. : Elle m’apporte beaucoup, car c’est un cursus complet, les cours sont variés, comprenant des cours piano solo, d’accompagnement, mais aussi de direction de chœur et d’orchestre. Nous avons régulièrement des chefs de chants d’opéras et d’autres, plus spécifiques à la mélodie qui nous apprennent beaucoup. Toutes les semaines, nous avons des concerts d’étudiants et nous pouvons ainsi varier les répertoires et dans mon cas les accompagnements.
Initialement, je suis venue à Lyon pour étudier les deux, mais je me rends compte que je préfère l’accompagnement vocal, car la manière dont le texte est traité avec la musique me marque toujours. Puis, le rapport avec le chanteur est plus intéressant qu’avec un instrumentiste, car selon moi, le dialogue musical est plus direct et émouvant.
S.D.L.V. : Vous êtes lauréate en duo avec le baryton Pierre Gennaï au Concours de Gordes. Quel souvenir en gardez-vous ?
L.G. : Un bon souvenir ! Nous travaillons depuis moins d’un an avec Pierre et c’était donc notre premier concours ensemble. Je trouve toujours les concours un peu complexes, car il y a un certain stress, mais celui-ci s’est déroulé d’une façon agréable, sans pression et sans ce côté formel que nous pouvons parfois retrouver. Nous nous sommes inscrits dans le but de nous amuser, de pratiquer notre duo et avons eu beaucoup de plaisir à jouer.
S.D.L.V. : Le 28 décembre prochain, vous présenterez un programme aux côtés de votre partenaire de scène, le baryton Pierre Gennaï, et de la mezzo-soprano Florine God, également lauréate du Concours 2023. Quels paramètres musicaux privilégiez-vous entre un solo et duo ? Est-ce plus difficile ?
L.G. : Cela ne change pas grand-chose. Quand je joue en solo, je me crée une sorte de bulle, alors que, quand il s’agit d’accompagner, je me sens davantage ouverte à l’autre, mais aussi à ce qui se passe, comme un dialogue ! J’essaie de donner au mieux les intentions données par les chanteurs. En l’occurrence, nous avons beaucoup échangé avec Pierre sur ce que nous voulions montrer et aujourd’hui nous n’y pensons presque plus lorsque nous jouons ensemble. Nous avons trouvé une direction commune afin de bien interpréter les intentions musicales.
S.D.L.V. : Où pourrons-nous vous écouter prochainement ?
L.G. : Pierre et moi-même continuerons de jouer ensemble dans le cadre du CNSM de Lyon, notamment avec « La Belle Meunière » de Schubert. Nous avons eu des engagements de récitals à l’Opéra de Massy et au Théâtre Impérial de Compiègne, grâce au Concours de Gordes. Et, depuis l’été dernier, j’accompagne les productions du Festival d’Opérettes « La Folle Embûche » et me réjouis d’y jouer une fois de plus l’été prochain.
Lola Giry : La musique a toujours fait partie de ma vie, puisque la plupart de ma famille pratique des instruments, nous jouons souvent ensemble pendant les fêtes de famille. Puis, chez mes grands-parents, nous regardions fréquemment « La Flûte Enchantée » de Mozart, c’est peut-être pour cela que j’ai commencé avec la flûte traversière ! (rires)
Pour le piano, il se trouvait qu’il y en avait un chez moi que j’ai ignoré pendant longtemps, pensant que c’était un meuble (on posait nos téléphones dessus !). Et vers mes 10 ans, j’ai ouvert ce « meuble » et ai pianoté dessus. J’ai commencé à prendre des cours bien plus tard, vers mes 14 ans.
S.D.L.V. : Aujourd’hui, vous vous formez au CNSM de Lyon où vous étudiez l’accompagnement auprès des pianistes David Selig et Florian Caroubi. Que vous apporte cette formation supérieure ? Auriez-vous envie de poursuivre vers l’accompagnement vocal ou instrumental ?
L.G. : Elle m’apporte beaucoup, car c’est un cursus complet, les cours sont variés, comprenant des cours piano solo, d’accompagnement, mais aussi de direction de chœur et d’orchestre. Nous avons régulièrement des chefs de chants d’opéras et d’autres, plus spécifiques à la mélodie qui nous apprennent beaucoup. Toutes les semaines, nous avons des concerts d’étudiants et nous pouvons ainsi varier les répertoires et dans mon cas les accompagnements.
Initialement, je suis venue à Lyon pour étudier les deux, mais je me rends compte que je préfère l’accompagnement vocal, car la manière dont le texte est traité avec la musique me marque toujours. Puis, le rapport avec le chanteur est plus intéressant qu’avec un instrumentiste, car selon moi, le dialogue musical est plus direct et émouvant.
S.D.L.V. : Vous êtes lauréate en duo avec le baryton Pierre Gennaï au Concours de Gordes. Quel souvenir en gardez-vous ?
L.G. : Un bon souvenir ! Nous travaillons depuis moins d’un an avec Pierre et c’était donc notre premier concours ensemble. Je trouve toujours les concours un peu complexes, car il y a un certain stress, mais celui-ci s’est déroulé d’une façon agréable, sans pression et sans ce côté formel que nous pouvons parfois retrouver. Nous nous sommes inscrits dans le but de nous amuser, de pratiquer notre duo et avons eu beaucoup de plaisir à jouer.
S.D.L.V. : Le 28 décembre prochain, vous présenterez un programme aux côtés de votre partenaire de scène, le baryton Pierre Gennaï, et de la mezzo-soprano Florine God, également lauréate du Concours 2023. Quels paramètres musicaux privilégiez-vous entre un solo et duo ? Est-ce plus difficile ?
L.G. : Cela ne change pas grand-chose. Quand je joue en solo, je me crée une sorte de bulle, alors que, quand il s’agit d’accompagner, je me sens davantage ouverte à l’autre, mais aussi à ce qui se passe, comme un dialogue ! J’essaie de donner au mieux les intentions données par les chanteurs. En l’occurrence, nous avons beaucoup échangé avec Pierre sur ce que nous voulions montrer et aujourd’hui nous n’y pensons presque plus lorsque nous jouons ensemble. Nous avons trouvé une direction commune afin de bien interpréter les intentions musicales.
S.D.L.V. : Où pourrons-nous vous écouter prochainement ?
L.G. : Pierre et moi-même continuerons de jouer ensemble dans le cadre du CNSM de Lyon, notamment avec « La Belle Meunière » de Schubert. Nous avons eu des engagements de récitals à l’Opéra de Massy et au Théâtre Impérial de Compiègne, grâce au Concours de Gordes. Et, depuis l’été dernier, j’accompagne les productions du Festival d’Opérettes « La Folle Embûche » et me réjouis d’y jouer une fois de plus l’été prochain.
Propos recueillis par Marjorie Cabrol
