Les Saisons de la Voix : Bonjour, Léontine Zimmerlin et Simon Echarte, et merci de nous accorder cette interview. Comment avez-vous découvert vos instruments respectifs ainsi que la musique classique ?
Léontine Zimmerlin : Mes parents m’ont inscrite au Conservatoire dès mes sept ans et à travers mes activités dont la chorale, je me suis mis à aimer le chant. Encouragée par mes professeurs, j’ai poursuivi cette voie en intégrant la Maitrise de Paris pendant sept ans. L’amour de l’opéra est venu plus tard, vers mes dix-huit ans.
Simon Echarte : Mes parents sont musiciens, je baigne dedans depuis tout petit. J’ai commencé le conservatoire par la chorale, puis le piano au bout de deux ans. J’aimais l’instrument, mais je crois que c’est surtout la professeure (qui dirigeait aussi la chorale) qui m’a motivé dans ce choix.
L.S.V.: Votre première émotion musicale ?
L.Z. : Durant l’été de mes dix-huit ans, j’ai travaillé pour une compagnie d’assurance qui s’avérait être un travail relativement calme. J’écoutais et regardais de grands opéras comme La Bohème, La Traviata,… Ma vision de jeune adulte m’a montré la beauté et la magie du métier et que l’opéra pouvait s’ouvrir aux autres arts comme le cinéma.
S.E. : Mes premières émotions musicales sont les concerts de la maîtrise où je chantais. C’est très marquant d’être sur scène si jeune. En tant qu’auditeur, je pense à l’opéra et notamment une représentation de Tristan und Isolde qui fut une explosion par sa musique et son histoire.
L.S.V. : Vous participez à la masterclass dirigée par la pianiste Susan Manoff qui se déroulera du 26 au 28 mai prochain. Quel répertoire allez-vous préparer durant cette master class avec Susan Manoff ?
L.Z. et S.E. : Nous avons choisi de présenter les cinq mélodies de Venise de Fauré, et probablement quelques morceaux de Clara Schumann. Bien que nous nous connaissions depuis quelques années, cette masterclass symbolisera notre première collaboration !
L.S.V. : Quelle serait votre « dream-rôle » ou œuvre phare ?
L.Z. : C’est une bonne question ! (rires) Je suis ouverte à tout… Je ne sais pas si cela correspondrait à mon type de voix, mais le rôle du Prince dans Cendrillon de Massenet me tenterait ! Même si cela semble décalé, l’idée de jouer les rôles de Cendrillon et du Prince simultanément serait un concept amusant. Les personnages mozartiens me plairaient aussi comme Zerlina dans Don Giovanni, Dorabella dans Cosi Fan Tutte et d’autres personnages phares !
S.E. : Dans le domaine de la mélodie, cela reste Fauré et particulièrement ses derniers cycles (Mirage, La Chanson d’Ève…) qui ne sont pas forcément très accessibles au plus large public en raison de leur complexité musicale, mais qui demeurent fascinants !
L.S.V. : Quels sont vos projets artistiques ?
L.Z. : En juin prochain, je passe le prix du Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien au Conservatoire national supérieur de Lyon. Puis, grâce aux Saisons de La Voix, je retrouverai Emy Gazeilles au Festival de Montperreux dans le Jura pour un récital en duo le 11 juillet, puis reviendrai à Gordes au Théâtre des Terrasses pour le Concert d’été le 18 juillet. Enfin, en septembre, je ferai un récital à Meaux autour de Couperin.
S.E. : J’espère partir en Erasmus à Barcelone en septembre prochain pour ma dernière année de Master. En attendant la réponse, je continue de perfectionner mon répertoire soliste.
Léontine Zimmerlin : Mes parents m’ont inscrite au Conservatoire dès mes sept ans et à travers mes activités dont la chorale, je me suis mis à aimer le chant. Encouragée par mes professeurs, j’ai poursuivi cette voie en intégrant la Maitrise de Paris pendant sept ans. L’amour de l’opéra est venu plus tard, vers mes dix-huit ans.
Simon Echarte : Mes parents sont musiciens, je baigne dedans depuis tout petit. J’ai commencé le conservatoire par la chorale, puis le piano au bout de deux ans. J’aimais l’instrument, mais je crois que c’est surtout la professeure (qui dirigeait aussi la chorale) qui m’a motivé dans ce choix.
L.S.V.: Votre première émotion musicale ?
L.Z. : Durant l’été de mes dix-huit ans, j’ai travaillé pour une compagnie d’assurance qui s’avérait être un travail relativement calme. J’écoutais et regardais de grands opéras comme La Bohème, La Traviata,… Ma vision de jeune adulte m’a montré la beauté et la magie du métier et que l’opéra pouvait s’ouvrir aux autres arts comme le cinéma.
S.E. : Mes premières émotions musicales sont les concerts de la maîtrise où je chantais. C’est très marquant d’être sur scène si jeune. En tant qu’auditeur, je pense à l’opéra et notamment une représentation de Tristan und Isolde qui fut une explosion par sa musique et son histoire.
L.S.V. : Vous participez à la masterclass dirigée par la pianiste Susan Manoff qui se déroulera du 26 au 28 mai prochain. Quel répertoire allez-vous préparer durant cette master class avec Susan Manoff ?
L.Z. et S.E. : Nous avons choisi de présenter les cinq mélodies de Venise de Fauré, et probablement quelques morceaux de Clara Schumann. Bien que nous nous connaissions depuis quelques années, cette masterclass symbolisera notre première collaboration !
L.S.V. : Quelle serait votre « dream-rôle » ou œuvre phare ?
L.Z. : C’est une bonne question ! (rires) Je suis ouverte à tout… Je ne sais pas si cela correspondrait à mon type de voix, mais le rôle du Prince dans Cendrillon de Massenet me tenterait ! Même si cela semble décalé, l’idée de jouer les rôles de Cendrillon et du Prince simultanément serait un concept amusant. Les personnages mozartiens me plairaient aussi comme Zerlina dans Don Giovanni, Dorabella dans Cosi Fan Tutte et d’autres personnages phares !
S.E. : Dans le domaine de la mélodie, cela reste Fauré et particulièrement ses derniers cycles (Mirage, La Chanson d’Ève…) qui ne sont pas forcément très accessibles au plus large public en raison de leur complexité musicale, mais qui demeurent fascinants !
L.S.V. : Quels sont vos projets artistiques ?
L.Z. : En juin prochain, je passe le prix du Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien au Conservatoire national supérieur de Lyon. Puis, grâce aux Saisons de La Voix, je retrouverai Emy Gazeilles au Festival de Montperreux dans le Jura pour un récital en duo le 11 juillet, puis reviendrai à Gordes au Théâtre des Terrasses pour le Concert d’été le 18 juillet. Enfin, en septembre, je ferai un récital à Meaux autour de Couperin.
S.E. : J’espère partir en Erasmus à Barcelone en septembre prochain pour ma dernière année de Master. En attendant la réponse, je continue de perfectionner mon répertoire soliste.
Propos recueillis par Marjorie Cabrol